La pandémie de COVID-19 s’accompagne sur les réseaux sociaux d’un déluge d’informations, dont bon nombre se révèlent fausses voire malveillantes.
En riposte à ce phénomène qu’elles qualifient d’ « infodémie », les Nations Unies intensifient leur lutte contre les différentes formes de désinformation, tout en combattant l’exploitation de la crise par des cybercriminels.
« Notre ennemi commun est la COVID-19, mais notre ennemi est aussi une ’infodémie’ de désinformation », a averti António Guterres, Secrétaire général de l’ONU, le 27 mars, en appelant à « promouvoir de toute urgence les faits et la science, l'espoir et la solidarité au détriment du désespoir et de la division ». Une alerte qui faisait écho à celle lancée dès février par Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), selon lequel « les fausses nouvelles se propagent plus rapidement et plus facilement que ce virus et sont tout aussi dangereuses ».
Pour répondre à la propagation des rumeurs et de la désinformation dans le contexte actuel, l’OMS a publié une note d’information qui vise à « en finir avec les idées reçues ». Il y est notamment rappelé que le nouveau coronavirus peut se transmettre dans toutes les régions, quel que soit le climat, que la pulvérisation d’alcool ou de chlore ne le tue pas ou encore que manger de l’ail n’aide pas à prévenir l’infection. Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) propose pour sa part un quiz destiné à faire la part entre « réalité et fiction ». Lire la suite