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03 décembre 2024
Journée Internationale des Personnes Handicapées
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27 novembre 2024
Cours sur le Système international des brevets (PCT) et sa plateforme ePCT pour le personnel de l’Institut Algérien de la Propriété Intellectuelle (INAPI) et les déposants nationaux.
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19 novembre 2024
Organisation du 17 au 19 novembre courant une formation pilote sur la propriété intellectuelle et l’artisanat traditionnel
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Les objectifs de développement durable en Algérie
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs mondiaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU en Algérie.
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16 août 2023
Innover, Entreprendre et Préserver l'Environnement dans les STEM : Hadil Mahsene, Finaliste du Bootcamp 'industry’ELLE' de l’ONUDI
Dans le domaine des sciences et de la technologie en Algérie, Hadil Mahsene, jeune étudiante en ingénierie, se démarque en tant que l'une des finalistes distinguées du prestigieux concours "industry’ELLE" lancé par l'ONUDI, incarnant l'esprit novateur & entrepreneurial au sein de la communauté STIM.
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15 août 2023
Programme CAPDEL : Une histoire de Transformation Personnelle et de Développement Local
Dans un monde en perpétuelle évolution, où les défis du développement durable se font de plus en plus prégnants, l'histoire du jeune Mohyiddine Djebbar, un des coordonnateurs pour le projet CAPDEL du PNUD émerge tel un exemple vivant de transformation personnelle et d'engagement civique.
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14 août 2023
Développement de la filière du figuier de barbarie : Abderraouf Traïche, un modèle de réussite algérien
Une histoire de succès émerge grâce aux opportunités offertes par la FAO (Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture). À seulement 30 ans, Abderraouf Traïche, originaire de la wilaya de Chlef, incarne le potentiel entrepreneurial et l'esprit de leadership des jeunes.
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13 août 2023
Jeunes Innovateurs créent des Gants Intelligents pour donner Voix à la langue des Signes en Algérie.
Une initiative soutenue par l'UNICEF, baptisée Projet ImaGen Venture, a permis à un groupe de quatre jeunes talents originaires de Ouargla de réaliser un exploit technologique : la création de gants intelligents capables de traduire le langage des signes en paroles.
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Histoire
27 novembre 2024
Cours sur le Système international des brevets (PCT) et sa plateforme ePCT pour le personnel de l’Institut Algérien de la Propriété Intellectuelle (INAPI) et les déposants nationaux.
Dans le cadre de ses activités d’assistance technique pour les pays membres du système international des Brevets (PCT), l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI) a organisé, en collaboration avec l’Institut Algérien de la Propriété Intellectuelle (INAPI), une formation sur ledit système et sa plateforme ePCT, dédiée aux dépôts électroniques et à la gestion des demandes internationales, du 19 au 21 novembre 2024.M. AHMED ETHMANE Mohamed Saleck, Directeur du Bureau Extérieur de l’OMPI en Algérie, et M. AICHE Nadji, Directeur de la promotion de l’Innovation à l’INAPI, ont souligné, dans leurs déclarations liminaires, l’importance de cette formation pour le personnel de l’INAPI, les Centres d’Appui à la Technologie et l’Innovation (CATI), les déposants ainsi que tous les innovateurs.Les principaux objectifs de cette formation sur le PCT et ePCT étaient de : Présenter le système international des brevets et ses avantages ;Discuter du rôle et des fonctions de l'INAPI en tant qu'Office Récepteur (RO) du PCT ;Fournir un aperçu détaillé du processus de dépôt et de traitement des demandes PCT ;Offrir un aperçu de la phase internationale du processus de demande PCT et de l'entrée en phase nationale.Formation pour le personnel de l’INAPI : Les deux premiers jours de la formation ont été exclusivement réservés aux examinateurs de la Division des Brevets de l’INAPI (11 participants, dont le Directeur de la Division des Brevets, M. ZIANE Youcef) : Lors de cette première partie de la formation, les deux experts de la Division de la coopération internationale du PCT (OMPI) ont abordé les points suivants :Les différentes phases d’une demande internationale (dépôt, phase internationale, entrée en phase nationale) ;Les règles et les articles importants du traité de coopération en matière des brevets (PCT) ;Les fonctionnalités de la plateforme ePCT pour les offices récepteurs ;La création de nouveaux comptes utilisateurs et gestion des droits d’accès des utilisateurs.En plus des présentations théoriques et de la démonstration des différentes fonctionnalités de la plateforme ePCT, les examinateurs de l’INAPI ont pu bénéficier d’une session pratique, utilisant leurs propres comptes sur la plateforme ePCT pour traiter de nouvelles demandes internationales et mettre en pratique les connaissances théoriques acquises auparavant.Les examinateurs de l’INAPI ont exprimé leur appréciation de cette méthodologie utilisée tout au long des deux jours de formation, leur permettant de faire facilement correspondre certaines règles du PCT aux fonctionnalités de l'Office récepteur dans la plateforme ePCT. Ils ont jugé la formation utile et efficace, notamment en raison du bon équilibre entre théorie et pratique.Séminaire pour les Centres d’Appui à la Technologie et l’Innovation (CATI) et les professionnels de la Propriété Intellectuelle : Un séminaire en format hybride a été organisé le troisième et dernier jour au profit des CATI et des déposants nationaux, offrant la possibilité à tous ceux qui ne pouvaient pas se rendre à Alger de suivre à distance cette formation. Plus de 40 personnes ont participé à ce séminaire, dont plus de la moitié en ligne (26 participants parmi 42 enregistrés) : L’objectif principal de ce séminaire était l’approfondissement des connaissances sur la préparation du corps de la demande internationale, en utilisant un format spécifique (Docx) pour bénéficier d’une réduction plus importante sur la taxe de dépôt internationale. En effet, toutes les demandes PCT reçues par l’INAPI lors des cinq dernières années ont été déposées en ligne, en joignant l’ensemble des documents en format PDF. Les participants ont été encouragés d’adopter le format Docx lors de la rédaction de leurs demandes pour permettre l’extraction et le traitement des données d’une façon automatique. Ce format permettra également à l’OMPI de réduire les coûts de traduction et de la publication dans les dix langues de travail du PCT. Ce séminaire était également l’occasion de rencontrer en personne quelques représentants des CATI et d’établir un contact direct entre les examinateurs de l’INAPI et les professionnels de la propriété intellectuelle. ConclusionLe Cours sur le Système international des brevets (PCT) et sa plateforme ePCT a atteint ses objectifs en permettant au personnel de l’INAPI, aux membres du CATI et aux déposants d'acquérir une solide compréhension du système PCT, de ses avantages et de sa plateforme mondiale ePCT. Les participants ont acquis des connaissances précieuses sur le processus de préparation et de traitement des demandes PCT. Le séminaire a également favorisé un sentiment de communauté parmi les participants, encourageant la collaboration et le partage des connaissances.#WIPO#IntellectualProperty#PCTsystem #ePCT #INAPI #CATI
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Histoire
19 novembre 2024
Organisation du 17 au 19 novembre courant une formation pilote sur la propriété intellectuelle et l’artisanat traditionnel
L’Organisation Mondiale de la Propriété intellectuelle (OMPI) organise du 17 au 19 novembre courant une formation pilote sur la propriété intellectuelle et l’artisanat traditionnel au profit de cadres de la Direction générale de l’Artisanat, en coopération avec le Ministère du Tourisme et de l’Artisanat, l’Institut National Algérien de la Propriété Industrielle (INAPI) et l’Office National des droits d’auteurs et droits voisins (ONDA).Cette formation vise à accroître la sensibilisation et approfondir les connaissances des participants sur les méthodes d’exploitation et de protection des œuvres créatives et artisanales, tout en leur fournissant les outils nécessaires pour accompagner et orienter efficacement les artisans dans la valorisation de leurs produits. L’Algérie dispose en effet d’un patrimoine artisanal riche et varié qui emploie des milliers de personnes et contribue de manière significative à la formation du Produit national brut.Comme dans de nombreux pays, l’artisanat traditionnel fait appel à des techniques, des compétences et des connaissances traditionnelles qui sont transmises de génération en génération et qui méritent d’être sauvegardées. Les produits de l’artisanat sont des actifs culturels et sociaux mais également économiques. Ils sont exploités et commercialisés par les communautés locales mais sont souvent victimes d’imitation, d’utilisation abusive et d’appropriation illicite.Le système de propriété intellectuelle offre des instruments de protection tels que les marques de certification, les marques collectives , les dessins et modèles industriels , les indications géographiques, le droit d’auteur; le brevet ou la concurrence déloyale) qui peuvent être utilisés par les artisans et les organisations de l’artisanat pour s’assurer l’exclusivité de l’exploitation de leur savoir-faire et de leur création.Pour renforcer le cadre juridique pertinent les États membres de l’OMPI ont approuvé le 24 mai dernier, après des décennies de négociation, un nouveau traité sur la propriété intellectuelle relative aux ressources génétiques et aux savoirs traditionnels associés.Il s’agit du premier traité de l’OMPI portant sur l’interface entre la propriété intellectuelle, les ressources génétiques et les savoirs traditionnels. Cette formation vise donc à familiariser les participants avec le système de propriété intellectuelle et les instruments de protection qu’il offre et, in fine, à les doter des connaissances requises pour, à leur tour, transmettre ces connaissances aux artisans et les sensibiliser sur l’intérêt, pour ces derniers, de tirer parti de ce système.Une exploitation judicieuse du système de propriété intellectuelle permettrait aux artisans de valoriser leurs créations auprès de leurs clients, d'asseoir la notoriété de leurs produits et, partant, d’accroitre leurs revenus et de contribuer davantage au développement local et à la diversification économique de façon générale.Cette formation s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par le Ministère du Tourisme et de l’Artisanat pour préserver le patrimoine national et valoriser davantage les produits d’artisanat.Elle est par ailleurs la première formation pilote organisée dans le cadre du projet de mise en place d’un Centre de formation en propriété intellectuelle en cours d’exécution en Algérie.La Cérémonie d’ouverture a été marquée par des déclarations faites par MM. Kameleddine BOUAME, Directeur général de l’Artisanat, Samir Thaalbi, Directeur général de l’ONDA, Mohamed Saleck AHMED ETHMANE, Directeur du Bureau Extérieur de l’OMPI en Algérie ainsi que Ms. Nawel HELALI, représentante de l’INAPI.
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Histoire
06 octobre 2024
Valorisation de la « Datte Deglet Nour de Tolga »
L’Organisation Mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) a organisé conjointement avec le Ministère de l’Agriculture et de Développement Rural et l’Institut National algérien de propriété industrielle (INAPI): Le 24 septembre dernier à Biskra un Atelier sur la gestion collective et la gouvernance de l’indication géographique « Datte Deglet Nour de Tolga» au profit des producteurs, des autorités locales et des parties prenantes à la filière. Le 25 septembre, à Alger, un Atelier d’information au profit des autorités compétentes et des parties prenantes de la chaîne de valeur de l’indication géographique « Datte Deglet Nour de Tolga. » L’Atelier organisé à Biskra s’est principalement focalisé sur la sensibilisation des producteurs sur l’importance de la phase post-enregistrement des indications géographiques et, en particulier, de la protection de l’indication géographique (IG) « Datte Deglet Nour de Tolga ». Ce produit emblématique est protégé par un signe distinctif de la qualité du produit agricole en IG depuis le 22 septembre 2016 car il possède des qualités, une notoriété et des caractères dus essentiellement à son lieu d’origine. Une IG étant un moyen de valoriser les produits, un outil efficace contre une concurrence déloyale et la contrefaçon, il revient aux producteurs de tirer pleinement parti de toutes ces dimensions. Ces derniers doivent en effet être bien armés pour utiliser efficacement leurs droits de propriété intellectuelle après l’enregistrement. Pour ce faire ils doivent être bien organisés, engagés et dotés des connaissances pertinentes afin de tirer profit de leur droit de propriété intellectuelle. A cet égard, un facteur essentiel de succès est la bonne gouvernance du groupement de producteurs porteur du projet à qui incombe la responsabilité d’assurer le respect du cahier des charges établi et de défendre, promouvoir et valoriser l’IG.Pour, en l’occurrence, préserver la renommée et les caractéristiques uniques de « Datte Deglet Nour de Tolga », liées à l'environnement spécifique, géographique et humain où elle est produite, le groupement de producteurs doit veiller sur le respect des normes fixées par le cahier des charges et garantir que les conditions et le processus de production sont pleinement observées. Le respect des règles définies dans le cahier des charges conditionne la confiance des consommateurs. Ces derniers accordent en effet de plus en plus un grand intérêt à l’origine géographique des produits et à leur authenticité. Ils établissent souvent une relation directe entre l’origine du produit et ses qualités, caractéristiques ou réputation. C’est pourquoi le plan de contrôle précise toujours la manière dont les règles applicables à l’IG seront vérifiées. Un bon contrôle de la qualité et une protection juridique auront nécessairement un impact positif. Ils sont de nature à accroitre la valeur du produit et à lui donner un avantage concurrentiel sur les marchés. L’Atelier organisé le 25 septembre à Alger a ressemblé des représentants de tous les Secteurs concernés et permis d’examiner les défis auxquels sont confrontés les acteurs de la chaîne de valeur (producteurs, transformateurs et distributeurs.) Il a visé essentiellement à sensibiliser les autorités nationales compétentes et les autres parties prenantes aux avantages potentiels de l’IG pour les producteurs locaux, en tant qu’instrument de propriété intellectuelle permettant d’améliorer l’accès au marché des produits locaux tout en préservant des normes de qualité communes ainsi que des méthodes de production traditionnelles. Il a été convenu d’élaborer, avant la fin de l’année, un plan d’action visant à renforcer les capacités techniques des producteurs, des autorités compétentes et des parties prenantes de la chaîne de valeur de l'IG « Datte Deglet Nour de Tolga » pour améliorer la gestion collective de cette IG et assurer qu’elle génère des avantages réels pour les acteurs de la chaine de valeur et améliore l’économie locale. Ce plan d’action traitera, entre autres, du renforcement de la gouvernance interne du groupement titulaire de l’IG, des systèmes de contrôle et de certification et d’une stratégie de branding et de commercialisation. Cette stratégie prendra en considération l’environnement institutionnel et les contraintes qu’il pose. De manière générale les indications géographiques contribuent au développement local et à la préservation des savoir-faire traditionnels et des héritages ancestraux mais aussi à la sauvegarde de l’environnement et à la promotion du tourisme. Lancé le 12 décembre dernier, le programme d’appui l'IG « Datte Deglet Nour de Tolga » entre dans le cadre du projet OMPI « Donner les moyens aux petites entreprises de se développer grâce à la propriété intellectuelle : élaborer des stratégies en faveur des indications géographiques ou des marques collectives après l’enregistrement. »Ce projet pilote a été approuvé par le Comité du développement et de la propriété intellectuelle de l’OMPI en 2022 au profit de l’Algérie, du Brésil, de l’Ouganda et de Pakistan.L’objectif du projet est d’élaborer des outils et initiatives de renforcement des capacités afin de donner les moyens aux utilisateurs ou détenteurs d’indications géographiques des pays en développement d’utiliser efficacement leur droit de propriété intellectuelle après l’enregistrement. Cet enregistrement devant être mis en valeur pour améliorer la compétitivité des produits, ce qui augmenterait les recettes des utilisateurs ou détenteurs de ces droits et favoriserait le développement des zones de production.
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Histoire
29 septembre 2024
Publication de la dix-septième édition l’Indice mondial de l’innovation
Selon cette édition, la Suisse, la Suède, les États-Unis d’Amérique, Singapour et le Royaume-Uni sont les économies les plus innovantes dans le monde, tandis que la Chine, la Türkiye, l’Inde, le Viet Nam et les Philippines1 sont celles qui ont progressé le plus rapidement sur 10 ans. Ces dernières années, l’Arabie saoudite, le Qatar, le Brésil, l’Indonésie, l’île Maurice et le Pakistan sont les pays qui ont le plus progressé dans le GII (dans l’ordre de leur classement). L’Arabie saoudite, le Qatar, le Brésil, l’Indonésie, l’île Maurice et le Pakistan sont les pays qui ont le plus progressé dans le classement ces dernières années. La Chine occupe la onzième place dans le classement général et reste le seul pays à revenu intermédiaire parmi les 30 pays les plus innovants selon l’Indice.L’Algérie est classée 115/133, gagnant ainsi 4 places par rapport à l’année dernière. Le rapport montre que les domaines où l’Algérie réalise de meilleurs résultats sont le capital humain et la recherche, l’infrastructure, les institutions et la production créative En revanche, les domaines dans lesquels le pays réalise des résultats plutôt modestes sont la sophistication du marché, les résultats de la connaissance et de la technologie et l’environnement des affaires.Les dépenses en matière d’éducation, la formation brute de capital et les diplômés en sciences et en ingénierie sont les indicateurs où l’Algérie performe le mieux.Publié tous les ans, l’Indice mondial de l’innovation reflète la nature multidimensionnelle de celle-ci. Il dresse un tableau aussi complet que possible de l’innovation dans environs 130 pays. Il dévoile les économies les plus innovantes, classe les résultats en matière d’innovation de ces pays et met en évidence leurs atouts et leurs faiblesses dans ce domaine.L’Indice mondial comprend quelques 80 indicateurs, dont des mesures de l’environnement politique, du système éducatif, des infrastructures et de la création de savoirs dans chaque économie. Cette édition montre l’état actuel de l’innovation en Algérie, et dans les autres pays, et ses incidences sur la société.La thématique principale de l’Indice mondial de l’innovation 2024 est : L’entrepreneuriat social est-il en plein essor ? Que faudra-t-il pour que l’entrepreneuriat social soit un moteur de l’innovation comme source de transformation et de son impact sur la société ?L’entrepreneuriat social associe les pratiques commerciales aux objectifs sociaux afin de relever certains des défis sociaux et environnementaux les plus urgents dans le monde, tels que la création d’emplois, la fourniture de services éducatifs, l’amélioration des infrastructures et l’élaboration de solutions durables sur mesure pour répondre aux besoins locaux.L’édition GII 2024 fait état d’un ralentissement majeur des principaux indicateurs de l’activité future en matière d’innovation, notamment d’un renversement de la tendance à la hausse des investissements dans l’innovation observée entre 2020 et 2022.Commentant ces constatations M. Daren Tang, Directeur général de l’OMPI a déclaré qu’ « en 2023, nous avons enregistré une baisse des dépenses en recherche-développement, une réduction des publications scientifiques et une diminution des investissements en capital-risque jusqu’aux niveaux antérieurs à la pandémie…Toutefois, les progrès technologiques sont restés importants en 2023, en particulier dans les domaines liés à la santé tels que le séquençage du génome, ainsi qu’en ce qui concerne la puissance de calcul et les batteries électriques. L’adoption de technologies a également progressé, en particulier dans les domaines de la 5G, de la robotique et des véhicules électriques. Le GII de cette année révèle aussi des tendances positives dans les principaux indicateurs, notamment un recul de la pauvreté dans le monde et une augmentation de la productivité du travail et de l’espérance de vie”.Cette édition dresse en outre un classement des 100 premiers pôles scientifiques et technologiques du monde (Communiqué de presse de l’OMPI S&T Cluster methodology)Les cinq plus grands pôles scientifiques et technologiques du monde sont tous situés en Asie de l’Est. Tokyo-Yokohama (Japon) est le plus grand pôle scientifique et technologique du monde. Suivi par Shenzhen-Hong Kong-Guangzhou (Chine/Hong Kong, Chine), Beijing (Chine), Séoul (République de Corée) et Shanghai-Suzhou (Chine.)La Chine arrive en tête avec le plus grand nombre de pôles (26) parmi les 100 premiers suivie par les Etats-Unis d’Amérique avec 20 pôles.Alger est classée 12e pôle scientifique et technologique en Afrique. L’Université des Sciences et de la Technologie Houari Boumediene (USTHB) contribue largement à ce succès avec 19 demandes internationales de protection d’invention en vertu du Traité de coopération en matière de brevets (PCT) et 2 704 publications scientifiques.
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Histoire
03 septembre 2024
Les Pôles Scientifiques et Technologiques: Moteurs Mondiaux de l'Innovation en 2024
Les Pôles Scientifiques Et Technologiques Qui Tirent L’innovation Au Niveau MondialSelon une publication anticipée de l’édition 2024 relative à l’Indice mondial de l’innovation de l’OMPI, la Chine et les États‑Unis d’Amérique abritent les pôles scientifiques et technologiques les plus importants au monde. La Chine arrive toujours en tête avec le plus grand nombre de pôles (26) parmi les 100 premiers, contre 24 l’année dernière. Shenzhen‑Hong Kong‑Guangzhou (2e rang mondial) arrive en tête, suivi de Beijing (3e), Shanghai‑Suzhou (5e) et Nanjing (9e). Les États‑Unis d’Amérique suivent avec 20 pôles. Tokyo‑Yokohama (Japon) est le plus grand pôle scientifique et technologique mondial.De manière générale, la liste des 100 premiers pôles montrent une croissance particulièrement rapide de l’activité innovante dans certaines économies émergentes. L'Inde, le Brésil et la Malaisie dans le top 100 des Pôles Scientifiques et TechnologiquesParmi les pays émergents, l'Inde, le Brésil et la Malaisie réalisent une croissance significative dans le domaine de la recherche scientifique et technologique. L'Inde, avec des villes comme Bengaluru (56e), Delhi (63e), et Chennai (82e), a enregistré une croissance de 8% tandis que São Paulo (Brésil), qui est le seul pôle scientifique et technologique d'Amérique latine à figurer dans le top 100, se classant au 73e rang. Kuala Lumpur (Malaisie) arrive en 93e position alors que le pôle transfrontalier que la Malaisie partage avec Singapour est classé 33e. Ces données illustrent l'importance croissante de l'Asie du Sud-Est dans le paysage mondial de l'innovation.Un Seul Pôle S&T Africain Dans Le Top 100 Classé 95e, Le Caire est le seul pôle scientifique et technologique du continent africain à figurer au top 100. Le Caire enregistre une croissance de 11% par rapport à l’édition précédente, réalisant ainsi le taux de croissance le plus élevé parmi les pôles des économies à revenu intermédiaire.L’Algérie Dans Le Classement De Clusters S&T AfricainsParmi les 50 pôles scientifiques et technologiques les plus importants d’Afrique, Alger est classé Douzième. Avec 19 demandes internationales de protection d’invention en vertu du Traité de coopération en matière de brevets (PCT) et 2 702 publications scientifiques, l'Université des Sciences et de la Technologie Houari Boumediene (USTHB) apporte la contribution principale à ce positionnement. Les résultats obtenus par cet établissement universitaire illustre l'engagement de l'Algérie envers le développement de la recherche scientifique et de l'innovation. Ils témoignent d'une dynamique positive visant à faire des Universités de véritables usines de production de savoirs, d’innovation et de créativité. Et partant des acteurs économiques importants.ConclusionLes pôles scientifiques et technologiques de l’Indice mondial de l’innovation mettent en évidence les concentrations locales d’activités scientifiques et technologiques de pointe à l’échelle mondiale. Ils sont déterminés à partir d’une analyse de l’activité de dépôt de demandes de brevet et de publication d’articles scientifiques. Ces données partielles mettent en lumière non seulement les avancées des économies émergentes, mais aussi le potentiel de tous les pays en développement. En continuant à investir davantage dans la recherche et l'innovation, ces pays peuvent accélérer davantage leur marche vers le progrès scientifique et technique. Le rapport global portant sur l’Indice mondial de l’innovation sera publié le 26 septembre prochain.
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Communiqué de presse
31 octobre 2024
La visite en Algérie du Directeur régional pour les Etats arabes du PNUD renforce le partenariat pour le développement durable
Cette visite, marquée par des discussions de haut niveau avec plusieurs responsables gouvernementaux, a mis en lumière les réformes en cours en Algérie et l'alignement stratégique du soutien du PNUD sur les objectifs de développement durable du pays. Au cours sa visite de trois jours, M. Al Dardari a rencontré des ministres et des acteurs de différents secteurs, réaffirmant l'engagement du PNUD à soutenir les priorités nationales de développement de l'Algérie et à renforcer sa résilience dans des domaines tels que les réformes financières, la transition énergétique, l'action climatique et l'amélioration du système de santé. Engagement diplomatique et multilatéral Le 27 octobre, lors d'une réunion avec M. Lounes Magramane, Secrétaire général du Ministère des Affaires étrangères et de la Communauté Nationale à l’Etranger, M. Al Dardari a félicité l'Algérie pour son élection en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies pour 2024-2025. Les discussions ont porté sur le rôle croissant de l'Algérie dans la promotion de la paix, de la stabilité et du développement durable dans la région. M. Al Dardari a exprimé la disponibilité du PNUD à accompagner le leadership mondial de l'Algérie, notamment face aux défis du financement du développement par des mécanismes innovants. Gouvernance locale et décentralisation Toujours le 27 octobre, M. Al Dardari a rencontré M. Laarbi Merzouk, Secrétaire général du Ministère de l'Intérieur, pour discuter du soutien du PNUD aux réformes en matière de gouvernance locale et de décentralisation. Les discussions ont porté sur les efforts de l’Algérie pour lutter contre les inégalités notamment à travers le programme connu sous le nom de "zones d'ombre". Le partenariat entre le PNUD et le Ministère se concentrera sur la localisation des ODD et l’appui dans la préparation du Rapport volontaire local (VLR), l'amélioration de l'efficacité énergétique grâce à l'éclairage public intelligent et la promotion du développement durable à l’échelle locale. M. Al Dardari a salué l’engagement de l’Algérie en faveur du développement régional et a exprimé son soutien envers des solutions de gouvernance locale innovantes pour un développement inclusif. Durabilité environnementale et action climatique M. Al Dardari a poursuivi sa visite par une réunion avec Mme Samira Hamidi, Secrétaire Générale du Ministère de l’Environnement et des Énergies renouvelables. Il a félicité l'Algérie pour son rôle de leader en matière d’équilibre entre développement durable et résilience climatique et pour ses efforts de conservation de la biodiversité et de développement des énergies renouvelables. Il a réaffirmé l’engagement du PNUD à continuer d’appuyer et d’accompagner les initiatives de gouvernance climatique en Algérie et à soutenir le développement du plan national d’adaptation. Renforcement des réformes financières et économiques Le 28 octobre, M. Al Dardari s'est entretenu avec M. Abdelkrim Bouzred, Secrétaire Général du Ministère des Finances, pour discuter du programme de réformes financières en Algérie. Les échanges ont porté sur le rôle du Cadre intégré de financement national (INFF) dans la mobilisation des ressources internes pour atteindre les Objectifs de développement durable (ODD) et favoriser l'inclusion financière. M. Al Dardari a salué les progrès de l'Algérie dans ce domaine, notamment ses efforts de numérisation des systèmes financiers et la promotion de la résilience financière par des mécanismes d'assurance inclusifs. Soutenir la transition énergétique M. Al Dardari a également rencontré M. Abdelkrim Aouissi, Secrétaire Général du Ministère de l’Énergie et des Mines, pour réaffirmer l’engagement du PNUD à soutenir la vision de transition énergétique de l’Algérie. En mettant l’accent sur les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique, M. Al Dardari a souligné l’alignement stratégique entre les initiatives du PNUD et les ambitions énergétiques de l’Algérie. Il a également réitéré la disponibilité du PNUD à accompagner l'Algérie dans le développement des marchés du carbone et le renforcement des cadres réglementaires pour promouvoir des pratiques énergétiques durables. Renforcement de la coopération internationale Le 28 octobre 2024, M. Abdallah Al Dardari, a rencontré M. Abed Hallouz, Directeur Général de l’Agence Algérienne de Coopération Internationale pour le développement et la Solidarité (AACI), pour explorer les opportunités de collaboration entre le PNUD et l’AACI. Cette réunion a permis de définir des domaines de partenariat alignés sur les priorités stratégiques de l’Agence algérienne et les Objectifs de Développement Durable (ODD) en Afrique, avec un accent particulier sur le renforcement des capacités dans l’élaboration de projets concrets répondant au mieux, aux besoins des populations. Renforcement de l’écosystème d’innovation en Algérie Poursuivant sa visite, M. Abdallah Al Dardari, a rencontré M. Yacine Oualid, Ministre de l’Économie de la connaissance, des startups et des microentreprises, pour approfondir le partenariat dans le soutien à l’écosystème d’innovation en Algérie. Les discussions ont porté sur la disposition du PNUD à accompagner l'Algérie dans sa transition numérique et plus particulièrement, à la mise en œuvre de la stratégie nationale d'intelligence artificielle, tout en soulignant l’importance de la coordination intersectorielle pour maximiser son impact. Appui à la diversification économique et de l’engagement du secteur privé Le 29 octobre 2024, M. Abdallah Al Dardari, a rencontré M. Hocine Zaoui, Directeur de la Chambre Algérienne de Commerce et d’Industrie (CACI), pour explorer les opportunités de partenariat visant à soutenir le développement du secteur privé eu égard au rôle essentiel de ce secteur dans la diversification économique du pays. M. Abdallah Al Dardari a proposé un programme intégré de soutien visant à renforcer les capacités du secteur privé et celles de la Chambre Algérienne de Commerce et d’Industrie, couvrant ses différents démembrements sur le territoire national. Renforcement du système de santé La visite a également été marquée par l’inauguration de nouveaux laboratoires de contrôle des médicaments à l’Agence Nationale des Produits Pharmaceutiques (ANPP), un jalon important dans les efforts de l’Algérie pour améliorer la qualité et la sécurité des produits pharmaceutiques. Ce projet, mis en œuvre par l’ANPP et soutenu par le PNUD avec l’appui de l’Allemagne à travers la banque de développement KFW, renforce la capacité de l’Algérie à se conformer aux normes internationales et à accroître sa compétitivité sur le marché pharmaceutique mondial. A cette occasion, M. Al Dardari a échangé avec M. Ali Aoun, ministre de l'Industrie et de la Production Pharmaceutique autour des axes de coopération entre les deux institutions. Cette rencontre a permis de renforcer l’engagement commun en faveur de la diversification économique et de la gestion durable des ressources, en ligne avec les priorités de l’Algérie. Conclusion La visite de M. Abdallah Al Dardari a mis en lumière la profondeur du partenariat entre le PNUD et l'Algérie, réaffirmant l’engagement du PNUD à soutenir les priorités de développement du pays dans plusieurs secteurs. Grâce à des solutions de financement innovantes, au renforcement de la gouvernance locale et à la promotion de la durabilité environnementale, le PNUD est bien placé pour accompagner l'Algérie dans sa démarche vers l’atteinte des Objectifs de développement durable. Le PNUD est le principal organisme des Nations Unies qui lutte contre l’injustice de la pauvreté, les inégalités et le changement climatique. Travaillant avec un vaste réseau d’experts et de partenaires dans 170 pays, nous aidons les pays à développer des solutions intégrées et durables pour les peuples et la planète. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.undp.org/fr/algeria
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Communiqué de presse
13 juin 2024
Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) reconnaît et salue la généreuse contribution humanitaire du Japon envers les réfugiés alors que les besoins humanitaires en Algérie connaissent une hausse significative
L’engagement constant du Japon à soutenir les efforts humanitaires du HCR depuis 2021 a été déterminant dans le maintien de l'assistance humanitaire des réfugiés en Algérie. Cette récente contribution renforcera davantage la capacité du HCR à fournir des services essentiels aux réfugiés et garantir leur accès à des services de santé de qualité, à des services d’assainissement et à une hygiène de qualité dans les camps.En exprimant sa gratitude pour le soutien du Peuple et du Gouvernement du Japon, M. Alistair Boulton, Représentant du HCR en Algérie, a déclaré : « Cet appui intervient à un moment important, à la suite du lancement du Plan de Réponse aux Réfugiés Sahraouis (SRRP) pour les réfugiés dans les camps près de Tindouf, et ce en novembre dernier. Le SRRP souligne les besoins de 173 600 personnes nécessitant une assistance humanitaire. Les défis posés par les urgences mondiales ont rendu difficile la fourniture d’une aide humanitaire adéquate aux réfugiés et aux demandeurs d’asile dans le pays. La contribution du Japon renforcera considérablement nos efforts pour répondre aux besoins des réfugiés en Algérie ».S.E. M. KONO Akira, Ambassadeur du Japon en Algérie, a déclaré : « le Gouvernement du Japon a contribué continuellement à soutenir les réfugiés les plus vulnérables en Algérie. Cette année, pour la quatrième fois consécutive, et en collaboration avec le HCR, notre soutien donne la priorité à l’amélioration de l’accès aux soins de santé et à leur qualité, en particulier pour les filles et les femmes en âge de procréer, les femmes enceintes et allaitantes. Ce projet s’inscrit conformément aux priorités fixées dans le nouveau plan du HCR lancé l’année dernière, qui met l’accent sur le secteur de la santé et les soins appropriés pour les femmes et les enfants. J’espère que notre soutien contribuera à renforcer ledit plan. »Le Gouvernement du Japon est un partenaire stratégique du HCR en Algérie, se concentrant sur la fourniture de besoins vitaux et essentiels aux réfugiés.
CONTACTS
Ikram Houimli, Associate External Relations Officer, Algeria houimli@unhcr.org
El Khansa Tadjine, Senior Communications Assistant, Algeria tadjine@unhcr.org
CONTACTS
Ikram Houimli, Associate External Relations Officer, Algeria houimli@unhcr.org
El Khansa Tadjine, Senior Communications Assistant, Algeria tadjine@unhcr.org
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Communiqué de presse
14 mars 2024
"Who's Who des femmes scientifiques au Maghreb" une opportunité pour la promotion de la diversité dans les sciences
À l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes, le Bureau multi-pays représentant l'UNESCO auprès de l'Algérie, la Libye, la Mauritanie, le Maroc et la Tunisie, lance un appel à manifestation visant à recueillir les profils inspirants de femmes scientifiques dans les pays du Maghreb. Ce projet novateur, intitulé "Who's Who des femmes scientifiques au Maghreb", a pour objectif de mettre en lumière les contributions exceptionnelles des femmes dans les domaines scientifiques et de favoriser leur représentation dans les activités liées à la science dans la région.Ce répertoire en ligne vise à offrir une base de données publique présentant des femmes scientifiques reconnues dans leur domaine, afin de renforcer leur rôle en tant que modèles pour les futures générations et de favoriser une meilleure représentation des femmes dans les événements scientifiques et les publications.Pour être éligibles, les candidates doivent être des ressortissantes des pays du Maghreb (Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie ou Tunisie) et remplir certains critères, dont notamment être âgées d'au moins 25 ans, détenir un diplôme supérieur dans un domaine scientifique, avoir une expérience professionnelle d'au moins deux ans dans la recherche scientifique ou l'enseignement supérieur, et avoir réalisé des travaux de recherche significatifs ou publié des articles scientifiques dans des revues renommées.Les intéressées peuvent soumettre leur candidature en remplissant ce formulaire sur ce lien. La base de données sera développée progressivement sur plusieurs années et sera accessible à tous ceux qui souhaitent enrichir leurs événements, publications ou autres activités scientifiques.Malgré les progrès réalisés en matière d'égalité des sexes, les femmes demeurent largement sous-représentées dans de nombreux domaines professionnels, notamment dans les sciences. Cette sous-représentation compromet la diversité des perspectives et l'efficacité de la recherche scientifique.L'UNESCO s'engage activement à promouvoir l'égalité des genres dans le domaine scientifique à travers diverses initiatives, telles que le partenariat avec la Fondation L’Oréal pour l'autonomisation des femmes scientifiques au Maghreb.Pour plus d'informations et pour soumettre une candidature, veuillez contacter rabat@unesco.org. Pour les demandes médiatiques, veuillez contacter Khadija Del-lero, Chargée de communication et de l’engagement public sur k.del-lero@unesco.org .
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Communiqué de presse
29 novembre 2023
Message du SG de l’ONU pour la journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien
Cette Journée internationale de solidarité intervient alors que s écrit l un des chapitres les plus sombres de l histoire du peuple palestinien. Je suis horrifié par la mort et de destruction qui s est abattue sur la région, désormais submergée par la douleur, l angoisse et le chagrin.
Les Palestiniens de Gaza subissent une catastrophe humanitaire. Près de 1,7 million de personnes ont été forcées de fuir leur foyer mais sans aucun lieu sûr où aller. Au même moment, en Cisjordanie occupée, y compris à Jérusalem-Est, la situation risque de déborder.
exprime mes sincères condoléances aux milliers de familles qui pleurent leurs proches. Je pense notamment aux membres de notre propre famille onusienne tués à Gaza. Jamais, dans toute son histoire, notre Organisation n a connu de perte de personnel plus lourde.
J ai condamné sans ambiguïté les attaques terroristes commises par le Hamas le 7 octobre. Mais j ai aussi indiqué clairement que ces attaques ne sauraient justifier la punition collective du peuple palestinien. Dans toute la région, l Office de secours et de travaux des Nations Unies est une bouée de sauvetage indispensable, apportant une assistance vitale à des millions de réfugiés palestiniens.
Il est plus important que jamais que la communauté internationale se tienne aux côtés de en tant que source de soutien pour le peuple palestinien. Cette journée doit avant tout être l occasion de réaffirmer la solidarité de la communauté internationale avec le peuple palestinien et le droit des Palestiniens à vivre dans la paix et la dignité. Et cela passe d abord par un cessez-le-feu humanitaire à long terme, un accès sans entrave à l aide vitale, la libération de tous les otages, la protection des civils et la cessation des violations du droit international humanitaire.
Nous devons exiger à l unisson la fin de l occupation et du blocus de Gaza. Il est plus que temps d avancer de manière déterminée et irréversible vers une solution à deux États, fondée sur les résolutions de l ONU et le droit international, avec Israël et la Palestine vivant côte à côte dans la paix et la sécurité, avec Jérusalem comme capitale des deux États. L ONU ne faiblira pas dans son engagement à l égard du peuple palestinien.
Aujourd hui, comme chaque jour, soyons solidaires des aspirations du peuple palestinien à réaliser ses droits inaliénables et bâtir un avenir de paix, de dignité, de justice et de sécurité pour tous.
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Communiqué de presse
24 janvier 2024
LES AGENCES DES NATIONS UNIES ET LES ACTEURS HUMANITAIRES LANCENT UN PLAN DE REPONSE AUX BESOINS DES RÉFUGIÉS SAHRAOUIS
Malgré les efforts entrepris, l’opération humanitaire en faveur des réfugiés Saharouis reste, et ce depuis des années, sous-financée de façon chronique. En conséquence, 90 % de la population sahraouie résidant dans les camps de Tindouf sont soit en insécurité alimentaire, soit vulnérables à l'insécurité alimentaire, entraînant une détérioration nutritionnelle grave, notamment chez les plus vulnérables, en particulier les enfants parmi lesquels 1 sur 10 souffre de malnutrition sévère aiguë. Ces camps abritent des réfugiés qui dépendent principalement de l'aide humanitaire pour leur subsistance (¾ de leur alimentation provient de l’aide internationale). Dans ce contexte, l’appel à la solidarité internationale est impérieux pour protéger les réfugiés et contrer les retombées dévastatrices des fluctuations de l'aide humanitaire.
Les agences des Nations Unies (UNHCR, PAM, UNICEF et OMS) ont fourni des efforts importants pour concevoir un plan afin d’améliorer l’efficacité de l’opération humanitaire et de répondre réellement aux besoins des populations sahraouies dans les camps de Tindouf en ne laissant personne de côté. A travers une alliance solide et durable de l’ensemble des vingt-huit acteurs humanitaires sur le terrain, le document de SRRP (Sahrawi Refugee Response Plan) présente l'ensemble des besoins des 173,600 Sahraouis vivant dans les camps sur la période 2024-2025 et les financements nécessaires pour y répondre, sont estimés à 214 millions USD.
Ces ressources sont destinées d’une part à garantir la sécurité alimentaire et répondre aux besoins nutritionnels dans les camps, à améliorer l'accès à l'éducation, à assurer un approvisionnement en eau adéquat, à fournir des services de protection (état civil, besoins spécifiques), à promouvoir des conditions d'hygiène salubres, à améliorer et promouvoir la santé. D’autre part, des activités de subsistance sont également prévues, dans le but d’atténuer les effets négatifs de la volatilité de l'aide humanitaire et d'atténuer les répercussions des fluctuations des prix sur les marchés mondiaux des denrées alimentaires.
Ce plan de réponse pour les années 2024-2025, démontre un engagement ferme pour assurer une réponse humanitaire efficace et coordonnée afin de répondre aux besoins croissants des réfugiés Sahraouis. L'objectif ultime est de garantir que chaque dollar investi dans cette opération atteigne précisément les personnes qui en ont le plus besoin.
Par ailleurs, il est important de noter que depuis presque cinquante années, le Gouvernement algérien ainsi que les bailleurs de fonds internationaux ont maintenu une solidarité active envers les réfugiés Sahraouis, en apportant un soutien humanitaire d'une importance capitale qui mérite pleinement d'être salué et reconnu.
Pour de plus amples informations, veuillez contacter :
Amine ROUKHI. Communication Officer. UNIC-RCO Algiers. amine.roukhi@un.org . 00213 661 41 37 53.
Ikram Houimli. External Relations. UNHCR Algiers. houimli@unhcr.org. 00213 661 23 00 99
Fodhil Belloul. Communication Officer. UNICEF Algiers. fbelloul@unicef.org. 00213 661 50 84 44
Abderezak Bouhaceine. Communication Officer. WFP Algiers. Abderezak.bouhaceine@wfp.org. 00213 661 98 47 24
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