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Allocution
15 mars 2023
Rencontre-débat à l'occasion de la Journée Internationale des Femmes - Allocution du Coordonnateur résident
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Histoire
08 mars 2023
Le Digital pour une société équitable pour tous
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Histoire
18 décembre 2022
Système de Madrid pour l’enregistrement international des marques et l’outil de diagnostic pour les PME
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Les objectifs de développement durable en Algérie
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs mondiaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU en Algérie.
Histoire
08 mars 2023
Le Digital pour une société équitable pour tous
« En cette journée internationale des femmes, nous devons nous engager à faire mieux. Nous devons inverser ces terribles tendances et lutter afin de préserver la vie et les droits des femmes et des filles partout dans le monde. C’est l’une de mes principales priorités et un élément central du travail de l’Organisation des Nations Unies dans le monde entier », a insisté le SG de l’ONU, dans son message à l’occasion de la Journée Internationale de la femme. La thématique retenue cette année étant « DigitAll : l'innovation et la technologie au service de l'égalité des sexes ».
Le thème prioritaire de la 67e session de la prochaine Commission de la condition de la femme (CSW67) met également l’accent sur : "L'innovation et le changement technologique, et l'éducation à l'ère numérique pour atteindre l'égalité des sexes et l'autonomisation de toutes les femmes et les filles".
Dans ce contexte, et afin d’assurer la progression de l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes, il est primordial de :
Soutenir les actions visant à combler les fossés numériques actuels ;
Soutenir le leadership des femmes et leur pleine participation aux STEM (Science, technology, engineering, and mathematics);
Créer des technologies qui répondent aux besoins des femmes ;
Lutter contre le harcèlement en ligne.
La Journée Internationale de la femme cette année reconnaît et honore les femmes et les filles qui sont des moteurs de progrès en matière de technologies et d'éducation numérique. Les avancées dans le domaine des technologies numériques ouvrent des perspectives considérables pour répondre aux enjeux du développement et de l'aide humanitaire, et pour atteindre les objectifs de développement durable de l'Agenda 2030. Cette Journée sera l'occasion d'explorer l'impact de la disparité numérique entre les sexes. Elle mettra également en lumière la nécessité de protéger les droits des femmes et des filles dans les espaces numériques et de lutter contre la violence basée sur le genre en ligne et facilitée par les TIC.
Découvrez des témoignages de femmes dont le numérique a joué un rôle dans leurs carrières.
Nora Bendjeddou, Ingénieur d’état en électromécanique, Experte algérienne formée en méthodologie TEST (Transfert des technologies écologiquement rationnelles) dans le cadre du programme ECOVERTEC de l’ONUDI.
Elle renforce l’idée que la transformation digitale offre une solution efficace pour réduire les coûts et les délais, tout en facilitant la gestion de l'entreprise. Le numérique permet également de moderniser les processus et les métiers en favorisant une bonne cohésion des équipes. « Les technologies telles que la vidéoconférence ont révolutionné les pratiques professionnelles en améliorant considérablement l'efficacité et l'accessibilité à l'information », rajoute l’experte.
Par ailleurs, elle souligne que la digitalisation a favorisé l'innovation en matière d'égalité des sexes, en permettant aux femmes de réussir dans leur travail même depuis leur domicile, grâce à des plateformes numériques qui renforcent leur autonomie.
Nesrine promeut la dynamique open innovation en Algérie
« Je m’appelle Ziad Nesrine. Mon aventure entrepreneuriale a débuté en 2018 avec la création de l’un des plus importants événements d’innovation dans le pays, le « Algeria Startup Challenge », c'est ainsi que Nesrine commence par se présenter. L’un des derniers projets de Nesrine et ses associés, « Soolvit », est une startup spécialisée dans l’open innovation et le crowdsourcing en Afrique du Nord. Pour en savoir plus sur cette success story, visiter le lien suivant : Nesrine promeut la dynamique open innovation en Algérie | Programme De Développement Des Nations Unies (undp.org)
Amel Hibi, Doctorante chercheuse en Hydro – Géologie, Experte algérienne formée en méthodologie TEST (Transfert des technologies écologiquement rationnelles) dans le cadre du programme ECOVERTEC de l’ONUDI.
« Personnellement, les technologies de l'information et le numérique ont eu un impact considérable sur ma vie professionnelle et mes recherches. Je pense que cela s'applique à toutes les femmes, car cela m'a aidé à rester à jour et en contact permanent avec mes clients, partenaires et collaborateurs. Ces technologies facilitent l'accès à la formation et peuvent aider les femmes à se développer et à acquérir les compétences nécessaires pour leur carrière. Ils permettent également aux femmes de travailler à distance, en particulier celles qui ont des obligations familiales et communautaires. Il convient également de souligner l'importance des plateformes numériques qui permettent de réduire considérablement la discrimination et les préjugés, et permettent aux femmes de promouvoir leurs entreprises sans avoir à faire face à des préjugés et des stéréotypes. Le numérique est devenu un outil indispensable pour la croissance économique, le travail en entreprise et l'éducation. Il permet également de créer une société plus juste, prospère et équitable pour tous.
Le message que j'aimerais que les jeunes femmes et les filles retiennent est le suivant : ne renoncez jamais, soyez déterminées, acceptez l'échec et rebondissez après chaque échec », conclut Mme Amel Hibi.
Kaouther créé une startup qui permet à ses clients d’accéder à une alimentation nutritive et saine
Kaouther Mokrane est Ingénieur géologue et a fait des formations en nutrition et marketing digital. Fondatrice de EAT CLEAN, elle est sélectionnée en 2022 parmi les femmes innovatrices des pays arabes dans le programme conjoint de mentoring entre le Bureau régional des Etats Arabes du PNUD (RBAS) et la plateforme 4YFN, dans la 2eme édition du Programme de Femmes Innovatrices. Pour en savoir plus sur cette success story, allez au lien suivant : Kaouther Mokrane crée une startup qui permet à ses clients d’accéder à une alimentation nutritive et saine | Programme De Développement Des Nations Unies (undp.org)
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Agir
08 mars 2022
Soutenir les idées innovantes des jeunes entrepreneur.e.s pour les aider à contribuer aux changements durables dans leurs communautés : l’histoire de Yasmine et son engagement pour la protection de l’environnement
Le projet vise à améliorer les capacités des institutions locales à mieux soutenir les activités génératrices de revenus à fort impact social et environnemental
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Agir
08 mars 2022
Bénéficiaires du Projet Women for Growth de l’OIT, Madame Rachida Krim, ou comment transformer des déchets en richesses
Le Projet « Women For Growth », financé par l’US Department of State’s Office for Global Women’s Issues, mis en œuvre par l’Organisation Internationale de Travail (OIT) de 2015 a 2017, avec pour objectif d’appuyer la promotion et le développement de l’entreprenariat féminin en Algerie et au Maroc
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Agir
08 mars 2022
Soundous Tebbakh, 14 ans et bénévole dans le projet "Vous êtes la solution" par SDH en partenariat avec UNICEF Algérie
Soundous Tebbakh est une étudiante de 14 ans, membre actif de l’association Santé Sidi El Houari (SDH) d’Oran et bénévole dans le projet "Vous êtes la solution" par SDH en partenariat avec UNICEF Algérie.
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Agir
07 mars 2022
Promouvoir l’autonomisation économique des femmes rurales à travers la gestion durable des ressources naturelles
Le projet«gestion intégrée des zones humides de Guerbes-Sanhadja» veut encourager l'autonomisation économique des femmes dans la région rurale de Skikda.
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Histoire
21 décembre 2022
Système de Madrid pour l’enregistrement international des marques et l’outil de diagnostic pour les PME
Le Bureau Extérieur de l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI) en Algérie a organisé le 14 Décembre courant, en coopération avec l’Institut national Algérien de Propriété industrielle (INAPI), une Journée de sensibilisation sur le Système international des marques – Madrid et l’Outil de diagnostic en matière de propriété intellectuelle au profit d’entreprises et d’opérateurs économiques.
La Journée a été ouverte par une déclaration liminaire de M. Mohamed Saleck AHMED ETHMANE, Directeur du Bureau Extérieur de l’OMPI, dans laquelle il a exhorté les entreprises à tirer parti des outils de propriété intellectuelle pour protéger leurs actifs et améliorer leur compétitivité sur le marchés interne et externes.
Les participants ont ensuite suivi des présentations faites par des experts de l’OMPI et de l’INAPI.
Ces présentations ont porté essentiellement sur :
le système de Madrid qui offre une solution pratique et économique pour l’enregistrement et la gestion des marques dans un maximum de 129 pays, après avoir déposé une seule demande d’enregistrement international et payé une seule série de taxes ;
l’outil qui permet de réaliser un diagnostic de base de la situation de chaque entreprise en matière de propriété intellectuelle.
Cet outil, gratuit et strictement confidentiel, revêt la forme d’un questionnaire comportant plusieurs sections sur différents thèmes liés à la propriété intellectuelle (produits innovants, marques, licences, dessins et modèles…)
Une fois rempli, il génère automatiquement un rapport contenant des informations essentielles sur la propriété intellectuelle adaptées au profil de l’entreprise ainsi que des recommandations sur la propriété intellectuelle et la compétitivité.
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Histoire
07 novembre 2022
ONU Algérie - Signature du Cadre de Coopération pour le Développement Durable 2023-2027
Le Ministère des Affaires Etrangères et de la Communauté Nationale à l’Etranger (MAE) et le Système des Nations Unies en Algérie ont signé du nouveau Cadre de Coopération pour le Développement Durable de l’Algérie, pour la période de 2023 à 2027, le dimanche 6 novembre 2022, au siège du Ministère.
La cérémonie de signature a été présidée par M. Abdelghani Merabet, Directeur Général a.i. de la Direction Générale des Relations Multilatérales (MAE/DGRM), et S.E.M. le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies en Algérie, M. Alejandro Alvarez. Cet événement a connu la participation des agences, fonds et programmes de l’Equipe-pays des Nations Unies en Algérie signataires du présent Cadre de Coopération. Les représentants des différentes directions de la DGRM, ont également pris part à cette cérémonie de signature.
Ce Cadre de Coopération pour le Développement Durable, couvrant la période 2023-2027, s’inscrit dans le contexte de la réforme du système de développement des Nations Unies visant à assurer un appui plus intégré et orienté vers des Objectifs de Développement Durable (ODD) fixés par l’Agenda 2030 des Nations Unies tout en tenant compte des priorités nationales. Il représente la vision conjointe et la direction stratégique de la coopération entre l’Algérie et le Système des Nations Unies, en ciblant en particulier les catégories de population vivant en situation de vulnérabilité.
Cette coopération a pour objectifs l’accélération de la diversification économique et la promotion de l’investissement, la création d’emplois, notamment pour les jeunes et les femmes, ainsi que l’amélioration des services publics et la résilience des institutions et de la population face aux changements climatiques et aux différentes crises. Ce Cadre de Coopération pour Développement Durable accorde une place prépondérante à l’inclusion socio-économique des populations vivant dans des régions accusant un retard en matière de développement. Par ailleurs, ce cadre vise une amélioration des modes de gouvernance à travers une société plus inclusive et une administration plus moderne.
Le nouveau Cadre de Coopération des Nations Unies pour le Développement Durable repose sur quatre domaines stratégiques qui répondent aux priorités et défis actuels et futurs de l’Algérie, à savoir : i) Diversification Economique et la Promotion de l’Investissement ; ii) Bonne Gouvernance ; iii) Développement Humain et Social ; iv) Environnement, Transition Energétique et Economies d’Energie.
De plus, la mise en œuvre de ce cadre prendra en compte les dimensions transversales suivantes : égalité hommes-femmes, numérisation, innovation, production de données, coopération Sud-Sud et triangulaire et développement des zones frontalières.
Pour en savoir plus :
Téléchargez le résumé exécutif du Cadre de coopération;
Consulter le Cadre de Coopération pour le Développement Durable 2023-2027
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Histoire
09 novembre 2022
Dans un discours prononcé devant la Ligue arabe, le chef de l’ONU appelle à une plus grande unité régionale
Dans un contexte de divisions géopolitiques et d’inégalités croissantes, la coopération est la seule voie à suivre, a déclaré mardi à Alger le Secrétaire Général de l’ONU, António Guterres, lors du Sommet de la Ligue des États arabes.
M. Guterres a également appelé à l’unité dans le monde arabe, ce qui, a-t-il dit, n’a jamais été aussi essentiel.
« La division ouvre la porte à l’ingérence étrangère, non arabe, au terrorisme, à la manipulation et aux conflits. Mais unis, vos dirigeants peuvent façonner une région qui tire le meilleur parti de son énorme potentiel et contribue à la paix et à la sécurité mondiales », a-t-il déclaré.
Soutien aux réfugiés palestiniens
Le Secrétaire a attiré l’attention sur les souffrances continues du peuple palestinien, soulignant la position claire de l’ONU selon laquelle la paix doit progresser et l’occupation doit cesser.
L’Agence des Nations Unies qui aide les réfugiès palestiniens, l’UNRWA, étant en crise financière, M. Guterres a exhorté les États Arabes à soutenir généreusement ce « pilier vital de la stabilité régionale ».
Il se réjouit également de la coopération continue pour faire face aux conflits et aux besoins humanitaires croissants en Syrie, au Liban, au Yémen, en Libye, en Somalie et au Soudan.
Préoccupation pour les pays en développement
Le Secrétaire général a souligné que les pays en développement ont aujourd’hui besoin d’un soutien accru car ils ne reçoivent pas le financement dont ils ont besoin.
Dans le monde arabe, l’Afrique et au-delà, les nations sont affaiblies par les conflits, touchées par la pandémie de COVID-19 et frappées par la crise climatique.
Les retombées de la guerre en Ukraine, sous forme de flambée des prix des denrées alimentaires et de l’énergie, inflation et de l’écrasement de la dette, ont alourdi le fardeau.
« Je milite en faveur d’une relance des ODD – dirigée par le G20 – pour stimuler l’investissement dans le développement durable des économies émergentes », a-t-il déclaré.
L’objectif est d’accroître les liquidités, d’accélérer l’allégement de la dette et de restructurer la dette de manière globale, efficace et équitable.
Coopération en matière d’action pour le climat
La prochaine conférence des Nations Unies sur le changement climatique COP27 – qui se tiendra en Égypte – représente une autre occasion vitale de rétablir la confiance entre les pays développés et les pays en développement, a poursuivi M. Guterres.
Le chef de l’ONU a exhorté les pays les plus riches à être à l’avant-garde de l’action visant à freiner la hausse de la température mondiale.
« Ils doivent réduire leurs émissions au cours de cette décennie – conformément à la décision de maintenir le réchauffement climatique à 1,5 degré – et se tourner pleinement vers les énergies renouvelables. Ils doivent enfin mobiliser 100 milliards de dollars par an pour aider les pays en développement à renforcer leur résilience », a-t-il déclaré.
En outre, la moitié de tous les financements climatiques doivent être consacrés à l’adaptation, et la communauté mondiale doit s’attaquer de toute urgence aux impacts climatiques qui dépassent les capacités d’adaptation des pays.
« Je viens du Pakistan, et cela m’a brisé le cœur de voir une zone inondée qui est trois fois plus grande que mon propre pays, le Portugal », a déclaré M. Guterres lors du Sommet.
Il a déclaré que l’action sur les « pertes et dommages » est un impératif moral qui doit être au centre de la COP27, qui s’ouvre ce week-end à Charm el-Cheikh.
« Il est immoral et déraisonnable de s’attendre à ce que les communautés qui n’ont rien fait pour provoquer le réchauffement climatique paient le prix des répercussions climatiques », a-t-il déclaré.
Pour plus d’information, consulter l'article source en Anglais et en Arabe
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Histoire
24 octobre 2022
Séminaire sur la Médiation des Litiges de Propriété Intellectuelle à l’intention des Magistrats
OMPI-INAPI : L'Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI) a organisé, jeudi 20 Octobre 2022 à Alger, en collaboration avec l’Institut National Algérien de la Propriété Industrielle (INAPI), un séminaire sur la Médiation des Litiges de Propriété Intellectuelle à l’intention des Magistrats.
Plus de 60 magistrats et autres professionnels de la Justice se sont réunis à Alger pour cette Journée de formation et d’information, qui intervient après la révision récente du Code de procédure civile et administrative qui, d’une part, prévoit la création des tribunaux commerciaux spécialisés dans les contentieux de la propriété intellectuelle et, d’autre part, rend obligatoire le recours, par les parties en litige en matière de propriété intellectuelle, à la médiation comme étape préliminaire.
Le Directeur du Bureau de l’OMPI à Alger, M. Mohamed Saleck AHMED ETHMANE, a souligné dans sa Déclaration liminaire l’importance de l'innovation et de la créativité et précisé que la mission principale de l'OMPI consiste justement à promouvoir un système international de propriété intellectuelle équilibré et efficace qui favorise l’innovation et la créativité dans l’intérêt de la société.
Il a rappelé que l’OMPI a développé des programmes de coopération et de renforcement des capacités pour permettre à tous les Etats Membres d’utiliser la propriété intellectuelle au service du développement économique, social et culturel.
Il s’est appesanti, en particulier, sur les services offerts par le Centre d’arbitrage et de médiation de l’OMPI qui propose des méthodes extrajudiciaires de règlement des litiges et par l’Institut judiciaire de l’OMPI qui assiste les instances judiciaires des pays membres.
Le Directeur de la Formation au Ministère de la Justice, M. Mohamed Riad BOUDJELLAB, a remercié l’INAPI et l’OMPI pour l’organisation de ce Séminaire et fait ressortir l’importance de la propriété intellectuelle pour l’investissement et le développement économique.
Plusieurs thématiques ont été ensuite présentées par les différents panelistes et discutées au cours de cette Journée de formation :
La Propriété industrielle par M. Abdelhafid BELMEHDI, Directeur Général de l’INAPI ;
Les litiges liés aux œuvres littéraires et artistiques par M. Chemseddine HADDAD, Conseiller juridique à l'Office National des Droits d'Auteur et Droits Voisins (ONDA) ;
Les Procédure de Médiation dans le Code des Procédures Civiles et Administratives : Expérience de la Chambre Nationale de Commerce et d’Industrie (CACI) par Maître Nafaa SLIMANI ;
Le Rôle de la douane dans la protection de la propriété intellectuelle par Mme Nawel NACIB, Inspectrice Principale Chargée des enquêtes douanières, Direction Générale des Douanes ;
Les nouvelles procédures de médiation par les magistrates Mmes Asma ACHARI, Présidente de Section au niveau du Tribunal de Blida, et Lydia FAS, Présidente de Chambre au niveau de la Cour d'Alger.
Par ailleurs, les participants ont passé en revue les procédures d’enregistrement et de protection des marques de produits et de services, des dessins et modèles industriels et des noms commerciaux.
Cette rencontre a également vu l’intervention par visioconférence de Mme Justine FERLAND, Juriste adjointe au Centre d’arbitrage et de médiation de l’OMPI, qui a présenté l’expérience de ce Centre, neutre et international, en matière de modes de règlements alternatifs des litiges dans le domaine de la propriété intellectuelle.
Mme Ferland a mis l’accent, en particulier, sur les méthodes, procédures et techniques de médiation ainsi que sur le rôle et le profil idoine du médiateur.
Le séminaire a offert une occasion unique aux magistrats pour se familiariser davantage avec les principes de la médiation et de l’arbitrage dans le domaine de la propriété intellectuelle et avec les meilleures pratiques internationales développées par l’OMPI.
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Histoire
25 août 2022
Algérie : l’ONU forcée de réduire son aide aux réfugiés sahraouis
Face à la baisse des contributions financières et la détérioration de la situation nutritionnelle dans les camps de réfugiés sahraouis, l’équipe des Nations Unies en Algérie avertit que sans un soutien accru, des réfugiés risquent de souffrir davantage d’insécurité alimentaire et de malnutrition.
« La solidarité internationale est cruciale pour inverser la détérioration rapide de la situation nutritionnelle dans les camps de réfugiés, avec des effets durables pour la population, en particulier les enfants », a déclaré dans un communiqué, Alejandro Alvarez, Coordinateur résident des Nations Unies en Algérie.
L’équipe de l’ONU et les autres acteurs humanitaires sont confrontés à d’importants déficits de financement provoqués par les impacts de la pandémie de Covid-19, la hausse mondiale des prix des aliments et des carburants qui s’en est suivie, et les effets de la guerre en Ukraine.
C’est dans ce contexte que le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, le Programme alimentaire mondial (PAM) et le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) ont activement sensibilisé leurs partenaires à la situation.
Une baisse de 75% des rations alimentaires mensuelles
Mais ces efforts ne se sont pas encore traduits par des ressources supplémentaires pour répondre aux besoins, selon l’ONU.
" Cette situation a profondément affecté tous les secteurs de l’aide humanitaire, ce qui entrave de manière inquiétante l’accès des réfugiés à la nourriture, à l’eau, à la santé, à la nutrition, à l’éducation et à d’autres services de subsistance essentiels ", a ajouté M. Alvarez.
En attendant, « la réduction forcée de 75% des rations mensuelles vitales du PAM est particulièrement préoccupante, car elle représente moins de la moitié de l’apport calorique quotidien recommandé par personne ».
Désormais, chaque bénéficiaire reçoit moins de 5 kg de ration, contre les 17 kg prévus par personne et par mois.
Or des résultats préliminaires de la mission d’évaluation conjointe sur la nutrition menée il y a six mois révèlent également une détérioration de la situation nutritionnelle.
39 millions de dollars pour l’aide alimentaire des réfugiés
Cette enquête avait montré une augmentation de la prévalence de l’émaciation potentiellement mortelle chez les enfants âgés de 6 à 59 mois.
Celle-ci augmentera de trois points et passera de 7,6% en 2019 à 10,7% en 2022. Selon l’ONU, la moitié des enfants âgés de 6 à 59 mois sont anémiques, un enfant sur trois souffre d’un retard de croissance et seul un enfant sur trois a reçu le régime alimentaire diversifié minimum dont il a besoin pour grandir et se développer sainement.
Le gouvernement algérien et les donateurs internationaux ont fait preuve d’une solidarité constante avec les réfugiés sahraouis par le biais d’un soutien humanitaire depuis plus de quatre décennies.
Mais les fonds nécessaires à la seule aide alimentaire ont doublé pour atteindre 39 millions de dollars cette année, contre près de 20 millions de dollars avant que la pandémie ne frappe.
Les camps de réfugiés accueillent depuis 47 ans des femmes, des enfants et des hommes près de la ville de Tindouf, dans l’ouest de l’Algérie, qui dépendent principalement de l’aide humanitaire pour leur alimentation et leurs moyens de subsistance.
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Communiqué de presse
23 août 2022
FACE A LA HAUSSE DES PRIX DES DENREES ALIMENTAIRES ET L’URGENCE DE LA SITUATION, L'ÉQUIPE DES NATIONS UNIES EN ALGÉRIE APPELLE AU SOUTIEN AUX RÉFUGIÉS SAHRAOUIS
Alger, 24 août 2022 – Confrontée à une situation nutritionnelle dégradée dans les camps de réfugiés sahraouis avec une réduction de plus de 75 % des rations alimentaires, l’équipe des Nations Unies en Algérie appelle la communauté internationale à renforcer et accroitre son soutien à l’aide alimentaire et nutritionnelle aux réfugiés sérieusement menacés d’insécurité alimentaire et de malnutrition.
Pendant plus de quatre décennies, le Gouvernement algérien et les donateurs internationaux ont fait preuve d'une solidarité constante avec les réfugiés Sahraouis en fournissant un soutien humanitaire d'une importance vitale et qui doit être reconnu.
Malheureusement, sous la pression des défis mondiaux, ce soutien est désormais insuffisant pour répondre aux besoins actuels. Les fonds nécessaires à la seule assistance alimentaire ont doublé pour atteindre 39 millions de dollars cette année, contre 19,8 millions de dollars avant le déclenchement de la pandémie.
« L’équipe des Nations Unies et d'autres acteurs humanitaires font face à d'importants déficits de financement provoqués par l’impact de la pandémie de la COVID-19, la hausse mondiale des prix des denrées alimentaires et du carburant qui en a résulté, et les effets de la guerre en Ukraine. Cette situation a profondément affecté tous les secteurs de l'aide humanitaire, entravant de manière inquiétante l’accès des réfugiés à la nourriture, à l'eau, à la santé, à la nutrition, à l'éducation et à d'autres services de subsistance essentiels" a déclaré le Coordonnateur Résident des Nations Unies, Alejandro Alvarez, ajoutant que la solidarité internationale est cruciale pour stopper la détérioration rapide de la situation nutritionnelle dans les camps de réfugiés, et ses effets durables pour la population, en particulier les enfants.
Le HCR, l’agence des Nations Unies pour les réfugiés, le Programme Alimentaire Mondial (PAM) et le Fond des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) sensibilisent activement leurs partenaires sur cette situation. Cependant, ces efforts ne se sont pas, jusqu'à présent, traduits par la mobilisation de ressources additionnelles nécessaires pour répondre aux besoins des réfugiés.
La réduction forcée de 75 % des rations alimentaires mensuelles du PAM est particulièrement inquiétante car elle correspond à moins de la moitié de l'apport calorique quotidien recommandé par personne. Chaque bénéficiaire reçoit désormais moins de 5 kg de ration, contre les 17 kg prévus par personne et par mois. Les résultats préliminaires de la mission d'évaluation conjointe et de l'enquête sur la nutrition menées il y a six mois révèlent également une dégradation de de la situation nutritionnelle et une augmentation de la prévalence de l'émaciation potentiellement mortelle chez les enfants âgés de 6 à 59 mois, qui passe de 7,6 % en 2019 à 10,7 % en 2022. La moitié des enfants âgés de 6 à 59 mois sont anémiques, un enfant sur trois souffre d'un retard de croissance et seulement un enfant sur trois reçoit le régime alimentaire diversifié minimum dont il a besoin pour grandir et se développer sainement.
Les camps de réfugiés situés près de la ville de Tindouf, dans l'ouest de l'Algérie, accueillent depuis 47 ans des femmes, des enfants et des hommes principalement dépendant de l'aide humanitaire pour leurs besoins alimentaires et leurs moyens de subsistance. La solidarité de la communauté internationale est impérative pour assurer immédiatement la protection des réfugiés et prévenir les graves conséquences que peut entraîner l'insécurité alimentaire.
Le système des Nations Unies en Algérie appelle la communauté internationale à renouveler ses efforts et à fournir un soutien supplémentaire rapide pour apporter une réponse appropriée à cette urgence.
Fin
CONTACTS MEDIA
Amine Roukhi, Alger, Algerie amine.roukhi@un.org
Communication Officer
@UNAlgeria
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Eunice Ohanusi, Tindouf Algérie, ohanusie@unhcr.org
Marina Villuendas, Alger Algérie, villuend@unhcr.org
Abdel Halim O. A. Elfaki, Représentant a.i, elfaki@unhcr.org
@Refugees @unhcralgeria
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Abderezak Bouhaceine, abderezak.bouhaceine@wfp.org
Imed Khanfir, Représentant, imed.khanfir@wfp.org
@WFP @WFP_MENA
***************************
Bilel Santara, Algiers, Algeria, bsantara@unicef.org
Souraya Hassan, Représentante a.i sohassan@unicef.org@UNICEF
@UNICEFAlgerie
Consulter ci dessous le communiqué de presse dans d'autres langues : Arabe, Anglais et Espagnol.
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Communiqué de presse
02 décembre 2021
Réponse aux violences faites aux femmes en Algérie : acquis, bonnes pratiques et défis concrets en matière de coordination multisectorielle - Note d'information
La campagne des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre se tient annuellement du 25 novembre au 10 décembre. Elle a pour objectif de rappeler l’importance d’une action coordonnée contre les violences faites aux femmes et aux filles et à mettre en lumière l’importance de la prévention en vue d’éliminer ces violences.
Dans ce cadre, l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) organise, sous les auspices du Gouvernement Algérien, une rencontre conjointe sur l’importance de la coordination multisectorielle des institutions nationales œuvrant à prévenir et lutter contre les violences faites aux femmes et aux filles, le 2 décembre 2021, à 9 heures. La réunion à l’hôtel El Djazair à partir de 09h00.
La rencontre s’inscrit dans le cadre du projet conjoint d’Appui aux efforts de l’Algérie contre les violences faites aux femmes et aux filles, mis en œuvre par l’ONUDC et le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) en partenariat avec l’ambassade du Royaume des Pays-Bas.
Cette journée multisectorielle a pour objectif de souligner les acquis et défis dans la prévention et l’élimination de ces violences, toute en mettant en lumière les leçons apprises, les défis et recommandations possibles à l’intention des acteurs en charge de la réponse contre les violences et la protection des victimes en Algérie.
Plus précisément, il s’agira de :
1/ Souligner l’importance des interventions nationales contre les violences faites aux femmes et aux filles ;
2/ Rappeler le cadre juridique national et les mécanismes de protection et d’assistance des victimes ;
3/ Mettre en lumière l’importance d’une démarche multisectorielle impliquant l’ensemble des intervenants institutionnelles en vue d’apporter une réponse coordonnée contre les violences et en matière de protection et l’assistance des femmes et filles victimes de violences.
Cette journée réunira des intervenants de différents secteurs : Ministère de la Défense et de la Gendarmerie nationale ;
Ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales et de la Direction Générale de la Sureté Nationale ;
Ministère de la Justice ;
Ministère de la Solidarité Nationale, de la Famille et de la Condition de la femme ;
Ministère des Affaires religieuses et des Wakfs ;
Ministère de la Santé ;
Ministère de la Communication ;
Le Conseil National Economique Social et Environnemental (CNESE) ;
Organe national de protection et de promotion de l’enfance (ONPPE).
La rencontre sera sanctionnée par un document synthétique de recommandations pratiques visant à soutenir la mise en place d’un réseau national multisectoriel d’orientation des victimes de violences basées sur le genre.
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Communiqué de presse
03 novembre 2021
Discours du Coordonnateur de l'ONU, Alejandro Alvarez, à l'occasion de la Journée des Nations Unie et le 21ème anniversaire de la résolution 1325
76 ans après l’entrée en vigueur de sa Charte, nous célébrons la Journée des Nations Unies dans un contexte de crise sanitaire, d’urgence climatique, d’inégalités qui se creusent, et de nouveaux risques pour la paix et la sécurité internationales.
Nous commémorons aujourd’hui deux dates d’importance majeure pour l’Organisation des Nations Unies et ses Etats membres : la Journée des Nations Unies marque l’anniversaire de l'entrée en vigueur de la Charte fondatrice de l’organisation des Nations Unies le 24 octobre 1945, et le 21ème anniversaire de la résolution 1325 « Femmes, Paix et Sécurité ».
Consulter le texte intégral du discours ci-dessous :
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Communiqué de presse
08 novembre 2021
Le HCR organise une formation sur le système international de protection des réfugiés pour les magistrats en Algérie
Lors de son lancement le 2 novembre, le représentant du HCR en Algérie, Agostino Mulas, a transmis au directeur de l'école des procureurs, la volonté du Bureau d'établir de nouveaux moyens de collaboration, y compris de telles formations sur la protection internationale.
L'atelier interactif de deux jours, qui a lieu les 2 et 3 novembre à Alger, fait partie de l'initiative du HCR visant à renforcer les capacités en matière de droit international des réfugiés et son application pratique en Algérie, pour les acteurs nationaux algériens qui jouent un rôle dans la protection des réfugiés. Cette formation sera suivie d'ateliers pour les procureurs et les juges en Algérie, qui auront lieu les 7 et 8 novembre à Oran et les 15 et 16 novembre à El Oued.
Ces séries de formations sont réalisées avec le soutien et le financement du Programme Régional de Développement et de Protection pour l'Afrique du Nord (RDPP NA) en Algérie de l’Union Européenne, à travers le gouvernement italien.
POUR PLUS D'INFORMATIONS, VEUILLEZ CONTACTER :
Faiza Bentouil Hamache, Assistant Protection Officer Algiers -bentouil@unhcr.rog
Marina Villuendas, Associate Reporting Officer - Algeria - villuend@unhcr.org
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Communiqué de presse
29 octobre 2021
Glasgow : le monde à l’épreuve de l’urgence climatique / Par António Guterres
La crise climatique représente une alerte rouge pour l’humanité.
Les dirigeants du monde seront bientôt mis à l’épreuve à Glasgow lors de la conférence des Nations Unies sur le climat, connue sous le nom de COP26.
Leur action – ou leur inaction – démontrera leur sérieux face à cette urgence planétaire.
Il est difficile de ne pas voir les signes d’avertissement : partout, les températures atteignent de nouveaux sommets ; la biodiversité est à son plus bas niveau ; les océans se réchauffent, s’acidifient et étouffent sous les déchets plastiques. D’ici la fin du siècle, la hausse des températures rendra invivables de vastes étendues de notre planète.
La très respectée revue médicale The Lancet a récemment décrit les changements climatiques comme l’élément le plus déterminant pour la santé humaine dans les années à venir, annonçant une crise à grande échelle marquée par la faim, des maladies respiratoires, des catastrophes meurtrières et des épidémies de maladies infectieuses peut-être pires encore que la COVID-19.
Ces sonnettes d’alarme sont assourdissantes. Et pourtant, les derniers rapports de l’Organisation des Nations Unies nous apportent de nouvelles preuves que les mesures prises jusqu’à présent par les gouvernements ne sont tout simplement pas à la hauteur de ce dont le monde a si désespérément besoin.
Les annonces récentes en faveur de l’action climatique sont certes bienvenues et essentielles, mais ne suffiront pas : malgré cela, notre monde sur la voie d’un réchauffement désastreux bien supérieur à 2 degrés Celsius.
Nous sommes bien loin de l’objectif de 1,5 degré que le monde s’est engagé à atteindre dans l’Accord de Paris. Objectif dont la science nous dit qu’il est la seule solution viable pour notre planète.
Et qui est tout à fait réalisable.
Si nous pouvons au cours de cette décennie réduire les émissions mondiales de 45 % par rapport aux niveaux de 2010.
Si nous parvenons à l’objectif mondial de zéro émission nette d’ici à 2050.
Et si les dirigeants du monde se rendent à Glasgow avec des objectifs audacieux, ambitieux et vérifiables pour 2030, et avec de nouvelles mesures concrètes pour conjurer cette catastrophe.
Les dirigeants du G20 – en particulier – doivent tenir leurs promesses.
Le temps des subtilités diplomatiques est révolu.
Si les gouvernements – en particulier ceux du G20 – n’agissent pas et ne prennent pas la tête de cet effort, l’humanité s’achemine tout droit vers de terribles souffrances.
Mais tous les pays doivent prendre conscience que le modèle de développement traditionnel fondé sur la combustion de carbone signe un arrêt de mort pour leurs économies et pour notre planète.
Nous devons décarboniser dès maintenant, dans tous les secteurs et dans tous les pays. Subventionner non plus les combustibles fossiles mais les énergies renouvelables. Taxer la pollution et non les populations. Imposer les émissions de carbone et réinvestir les fonds dans des infrastructures et des emplois résilients.
Et nous devons abandonner progressivement le charbon – d’ici à 2030 dans les pays de l’OCDE et d’ici à 2040 dans tous les autres. Les gouvernements sont de plus en plus nombreux à prendre l’engagement de ne plus financer le charbon – et le secteur privé doit faire de même, de toute urgence.
Les citoyens attendent – à juste titre – de leurs gouvernements qu’ils montrent la voie. Mais il incombe à chacune et chacun d’entre nous de préserver notre avenir collectif.
Les entreprises doivent réduire leur impact sur le climat et prendre des mesures crédibles pour que leurs activités et leurs flux financiers soient pleinement compatibles avec un avenir à zéro émission nette. L’heure n’est plus aux excuses ou à l’écoblanchiment.
Il est indispensable que les investisseurs – publics comme privés – en fassent de même. Ils doivent se rallier à des initiatives précurseurs telles que la « Net-Zero Asset Owner Alliance » et la caisse des pensions du personnel des Nations Unies, qui a atteint et même dépassé ses objectifs en matière de réduction de l’empreinte carbone de ses investissements avant la date prévue, affichant une baisse de 32 % en 2021.
Dans toutes les sociétés, les citoyens doivent faire des choix plus judicieux et plus responsables, qu’il s’agisse de leur alimentation, de leurs déplacements ou de leurs achats.
Les jeunes – et les militants pour le climat – doivent poursuivre sur leur lancée : exiger des actes de la part de leurs dirigeants et leur demander des comptes.
À tous les niveaux, la solidarité mondiale est nécessaire pour aider tous les pays à opérer cette transition. Les pays en développement sont en proie à des crises de la dette et des liquidités. Il faut les soutenir.
Les banques de développement publiques et multilatérales doivent élargir considérablement leurs portefeuilles d’investissements climat et redoubler d’efforts pour aider les pays à bâtir des économies résilientes et conformes à l’objectif de zéro émission nette. Et le monde développé doit de toute urgence honorer son engagement de consacrer au moins 100 milliards de dollars par an au financement de l’action climatique dans les pays en développement.
Les donateurs et les banques multilatérales de développement doivent faire en sorte qu’au moins la moitié des montants qu’ils versent pour le climat soient consacrés à l’adaptation et à la résilience.
L’Organisation des Nations Unies a été créée il y a 76 ans pour que les États agissent dans le consensus face aux plus grandes menaces qui pèsent sur l’humanité. Mais nous avons rarement eu à affronter une crise comme celle-ci : une crise véritablement existentielle que nous devons surmonter pour préserver non seulement notre génération mais également les générations futures.
Nous n’avons pas d’autre choix. Un avenir où l’augmentation de la température ne dépasse pas 1,5 degré Celsius est le seul avenir viable pour l’humanité.
Les dirigeants doivent s’atteler à la tâche à Glasgow, avant qu’il ne soit trop tard.
António Guterres est le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies
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