Cette déclaration à été faite à l'occason du One Ocean Summit. Pour y parvenir, l’agence onusienne met à la disposition des décideurs publics un référentiel commun de contenus pédagogiques.
Le One Ocean Summit se déroule à Brest, en France, du 9 au 11 février 2022, dans le but de mobiliser la communauté internationale pour qu'elle prenne des mesures concrètes pour préserver et soutenir un océan sain et durable.
« La communauté internationale doit faire de l’éducation l’un des piliers de son action en faveur de l’océan. Car si nous voulons mieux le protéger, nous devons mieux l’enseigner », a déclaré Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO, l’agence des Nations unies qui dirige la Décennie des sciences océaniques au service du développement durable, de 2021 à 2030.
![Il faut protéger les océans.](https://global.unitednations.entermediadb.net/assets/mediadb/services/module/asset/downloads/preset/Collections/UNHCR/Embargoed+2/23-10-2021_WMO_Croatia.jpg/image1170x530cropped.jpg)
De l’échelon national jusqu’à la salle de classe
Pour atteindre cet objectif ambitieux, l’UNESCO a dévoilé jeudi un référentiel commun de contenus pédagogiques à destination des décideurs politiques et des concepteurs de programmes. Il leur donne toutes les clefs pour intégrer l’éducation à l’océan à chaque niveau de la chaine éducative : de la rédaction des programmes scolaires nationaux jusqu’à la préparation des leçons par les enseignants.
« Grâce à cette boite à outils, tous les Etats sont sur le même pied d’égalité pour placer rapidement l’océan au cœur des enseignements et accroître les connaissances des élèves dans ce domaine afin qu’ils deviennent des citoyens responsables et engagés », a expliqué Stefania Giannini, Directrice générale adjointe de l’UNESCO en charge de l’éducation.
Ces nouveaux outils éducatifs fournis par l’UNESCO, avec le soutien d’AXA et de nombreux autres partenaires et experts, sont fondés sur la conviction qu’il faut changer la façon dont la société interagit avec l'océan pour parvenir à un modèle plus durable.
Dans ce référentiel, l’UNESCO a tenu à mettre en valeur les bonnes pratiques de ses Etats membres qui travaillent déjà sur l'éducation océanique, à l’image du Brésil, du Canada, du Costa Rica, du Kenya, du Portugal et de la Suède. Sous la forme d’étude de cas, l’Organisation présente les principaux résultats obtenus par ces pays, ainsi que les opportunités et les défis à relever pour inclure de manière structurée la connaissance de l’océan dans les programmes d'études.
Pour l’UNESCO, l’éducation à l’océan doit se traduire non seulement par la transmission des connaissances scientifiques et des enjeux contemporains, mais aussi par la promotion des savoir-faire et des connaissances traditionnelles, à l’image de ceux que protège la Convention de 2001 sur le patrimoine culturel immatériel qui promeut par exemple des techniques de pêche ancestrales; La suite