Le SG exhorte les pays à doubler les efforts pour faire des personnes vivant avec un handicap une priorité de leurs plans de redressement post-Covid.
Le chef de l'ONU a insisté sur le fait que les personnes handicapées étaient souvent les membres les plus pauvres et les plus défavorisés de la société. Elles meurent « à des taux beaucoup plus élevés », notamment parce qu'elles sont confrontées à des « obstacles persistants dans les systèmes de santé ».
Dans les pays en développement « qui sont étranglés financièrement », M. Guterres a noté que les personnes handicapées étaient parmi les premières victimes.
Le handicap et l'apprentissage
Concernant l'éducation, M. Guterres a déclaré que suite à la fermeture des écoles liée au coronavirus, de nombreux élèves et étudiants handicapés n'avaient pas eu accès à la technologie et aux dispositifs d'apprentissage assisté, rendant impossible un apprentissage à distance efficace.
Selon le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), il y a 240 millions d'enfants handicapés dans le monde. La moitié d'entre eux n'ont jamais été scolarisés et près d'un sur trois ne mange pas suffisamment de nourriture décente pour grandir et s'épanouir.
Afin de garantir que tous les enfants handicapés aient accès à l'éducation, à la santé, aux interventions d'urgence, à la protection sociale, à la vie familiale et communautaire, l'UNICEF s'est engagé mercredi à intégrer le handicap dans toutes ses recherches.
Le Fonds a également appelé à une augmentation des investissements dans la technologie et les équipements pour soutenir les enfants vulnérables ayant des besoins spécifiques, augmentant ainsi leurs possibilités d'éducation, d'emploi et d'engagement social.
« Les technologies d'assistance comme les fauteuils roulants, les prothèses, les appareils auditifs et les lunettes donnent aux personnes handicapées la possibilité de surmonter les obstacles et de montrer ce qu'elles peuvent faire, plutôt que ce qu'elles ne peuvent pas faire », a déclaré la Directrice exécutive de l'UNICEF, Catherine Russell. La suite