Monsieur le Ministre de la Santé ; Monsieur le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies en Algérie ; Monsieur le Directeur de la Population ; Mesdames et Messieurs les représentants des Ministères et institutions nationales ; Mesdames et Messieurs les représentants de la société civile ; Mesdames et Messieurs les représentants des médias ; Chers partenaires, Chers collègues ; Honorable assistance ;
C’est avec honneur et plaisir que je participe aujourd’hui avec vous, à la célébration de la Journée Mondiale de la Population. Journée instituée par le Conseil d’Administration du Programme des Nations Unies pour le développement en 1989 (résolution 45/216-décembre 1990).
L’Assemblée Générale des Nations Unies a décidé de maintenir la Journée Mondiale de la Population afin « d’attirer l’attention sur l’importance des questions démographiques dans le cadre des plans et programmes de développement ».
Celle-ci est commémorée, le 11 juillet de chaque année.
Comme l’a déclaré la Directrice Exécutive de l’UNFPA dans son message, la Journée Mondiale de la Population est l’occasion de célébrer les progrès de l’humanité. Malgré les défis auxquels nous faisons face, l’éducation et la santé ont atteint des niveaux sans précédent. Les sociétés qui investissent dans leur population, dans leurs droits et leurs choix ont prouvé à maintes reprises que telle est la voie de la prospérité et de la paix, auxquelles chacun aspire et que chacun mérite.
Alors que nous célébrons, la Journée Mondiale de la Population, cette année, sera marquée par la date du 15 novembre, date du passage de la population mondiale à 8 milliards de personnes. Cependant, au-delà des chiffres, il s’agit de consolider les progrès réalisés, d’identifier les dispositifs et outils permettant de construire un monde où les droits et l’accès au développement durable sont une réalité pour toutes et tous.
Mesdames et Messieurs,
La prise en compte des chiffres et taux de croissance de la population uniquement, conduit souvent à des résultats contre-productifs, engendrant des disparités, des discriminations, des vulnérabilités et des laissés pour compte.
La relation entre la croissance démographique et le développement durable est complexe et multidimensionnelle », a déclaré le Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux affaires économiques et sociales. « La croissance rapide de la population rend plus difficile l'éradication de la pauvreté, la lutte contre la faim et la malnutrition et l'augmentation de la couverture des systèmes de santé et d'éducation. À l'inverse, la réalisation des objectifs de développement durable, en particulier ceux liés à la santé, à l'éducation et à l'égalité des sexes, contribuera à ralentir la croissance démographique mondiale.
L'espérance de vie mondiale à la naissance a atteint 72,8 ans en 2019, soit une amélioration de près de 9 ans depuis 1990. De nouvelles réductions de la mortalité devraient se traduire par une longévité moyenne mondiale d'environ 77,2 ans en 2050.
La pandémie de COVID-19 a affecté les trois composantes de l'évolution démographique. L'espérance de vie mondiale à la naissance est tombée à 71,0 ans en 2021. Dans certains pays, les vagues successives de la pandémie peuvent avoir produit des réductions à court terme du nombre de grossesses et de naissances, tandis que pour de nombreux autres pays, il existe peu de preuves d'un impact sur les niveaux ou tendances de la fécondité.
L’UNFPA, dont la mission est « d’œuvrer pour un monde où chaque grossesse est désirée, chaque accouchement est sans danger et le potentiel de chaque jeune est accompli » plaide pour l’analyse, l’anticipation de l’évolution démographique, la production et la disponibilité des informations nécessaires à l’élaboration de stratégies et programmes de population basées sur des évidences, permettant d’exploiter pleinement les opportunités accompagnant cette évolution démographique.
La recherche de la résilience démographique commence par un engagement non seulement à recenser le nombre de personnes, mais aussi à identifier les possibilités de progrès et les obstacles qui se dressent sur cette voie. Cet engagement implique de transformer les normes discriminatoires qui freinent les individus et les sociétés.
Investir dans le capital humain, pour des sociétés inclusives et productives qui défendent les droits humains et reproductifs, ce n’est qu’à cette condition que nous pourrons faire face aux énormes difficultés qui guettent notre planète, et construire ainsi, un monde où la santé, la dignité et l’éducation sont des droits et des réalités, pas seulement des privilèges et des promesses. Dans un monde aux 8 Milliards d’individus, la place doit être faite aux opportunités et aux possibilités comme déclaré par la Directrice Exécutive de UNFPA.
Aussi, je saisis cette occasion pour féliciter l'Algérie pour les progrès accomplis, notamment en matière de stratégies de population, et réitère les félicitations du Fond des Nations Unies pour la Population, au Gouvernement Algérien pour son fort engagement politique, et le soutien dans tous ses efforts d’investissement pour accélérer l’atteinte de l’agenda 2030.
En conclusion, je vous exprime tous mes vœux de réussite au cours cette journée d’étude et vous remercie de votre bienveillante attention.