La traite des êtres humains est « un crime ignoble et un assaut en règle contre les droits, la sûreté et la dignité de chacun », a déclaré le SG de l'ONU
« Le problème, hélas, ne cesse de s’aggraver, en particulier pour les femmes et les filles, qui constituent la majorité des victimes de la traite détectées dans le monde », a fait valoir António Guterres.
Séparés et vulnérables
Le chef de l’ONU a expliqué que les conflits, les déplacements forcés, le changement climatique, les inégalités et la pauvreté ont laissé des dizaines de millions de personnes dans le monde démunies, isolées et vulnérables ; et que la pandémie de Covid-19 a séparé les enfants et les jeunes en général de leurs amis et de leurs pairs, les poussant à passer plus de temps seuls et en ligne.
« Les trafiquants d’êtres humains tirent profit de ces fragilités au moyen de technologies avancées pour repérer, suivre, contrôler et exploiter les victimes », a développé le chef des Nations unies.
Trafic dans le cyberespace
Utilisant souvent le « dark web », les plateformes en ligne permettent aux criminels de recruter des personnes avec de fausses promesses.
Aussi, la technologie permet de diffuser anonymement des contenus dangereux et dégradants qui alimentent la traite des êtres humains, notamment l'exploitation sexuelle des enfants.
Le thème de cette année – « Usages et mésusages de la technologie » – rappelle à tous que si elle peut contribuer à la traite, la technologie peut aussi aider foncièrement à la combattre.
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