L'ONUDI lance la Phase II du projet « Plan de Gestion de l'Elimination des Hydrochlorofluorocarbures – PGEH II »
L’Algérie lance la Phase II du Plan d’élimination des HCFC avec l’ONUDI, renforçant son engagement environnemental et sa coopération internationale.
Excellence, Mme Nadjiba Djilali , Ministre de l’Environnement et de la Qualité de la Vie ; Monsieur Mohamed Boukhari, président du Conseil National Economique Social et Environnemental ; le Général-Major Abdelhafid Bakhouche, Directeur Général des Douanes Algérienne ; Madame Manel El Ayoubi, représentante du Ministère des affaires étrangères, de la communauté nationale à l’étranger et des affaires africaines ; Docteur Mohamed Hichem Kara, président de l’Académie algérienne des sciences et des technologies (AAST) ; Monsieur Ahmed Akli, Coordonnateur du bureau ozone et son équipe ; Chers collègues, partenaires, honorable assistance,
Au nom de l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel– ONUDI, je suis ravie d’être ici aujourd’hui à cet événement important pour le lancement de la Phase II du projet « Plan de Gestion de l'Elimination des Hydrochlorofluorocarbures – PGEH II ».
En premier lieu, je souhaiterais adresser mes vifs remerciements au gouvernement algérien à travers ses représentants ici présents, pour tous leurs efforts consentis pour un partenariat réussi.
L’excellente relation entre l'Algérie et l'ONUDI témoigne d'un partenariat qui s’est renforcé au fil des années. Il s’inscrit dans le cadre des stratégies nationales visant un développement industriel moderne tout en protégeant les ressources et les écosystèmes.
À ce jour, l’ONUDI soutient divers projets inscrits dans le cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable avec le gouvernement Algérien. Notamment dans les domaines de la transition vers une économie verte et circulaire, la transition énergétique ainsi que l’innovation pour le passage vers des technologies plus propres en plus des activités relatives au protocole de Montréal.
Je reste convaincue que cette collaboration continuera à produire des résultats significatifs, contribuant à un avenir plus durable pour l’Algérie, en harmonie avec ses engagements internationaux et ses ambitions de développement responsable.
Comme, je remercie sincèrement le Fonds Multilatéral du Protocole de Montréal pour la qualité de la coopération à travers l’ONUDI qui s’est approfondie et élargie au cours des dernières décennies. Elle est fondée sur la reconnaissance commune du rôle crucial que joue la coopération multilatérale pour la mise en œuvre de solutions durables assurant la préservation de la couche d’ozone.
Dans le cadre du Protocole de Montréal, le Fonds Multilatéral a apporté à l’Algérie un soutien financier pour la mise en œuvre d’un Plan de Gestion d’Élimination des HCFC. Ce plan, structuré en deux phases, vise à réduire progressivement l’utilisation des HCFC conformément aux délais fixés par le Protocole de Montréal, avec pour objectif leur élimination totale d’ici le 1er janvier 2030. La mise en œuvre du PGEH a été confiée à l’ONUDI en tant qu’agence principale d’exécution.
La Phase I, lancée en 2013 et achevée en 2024, a bénéficié d’un budget d’environ 1,8 million de dollars US et a permis notamment :
- Premierement : La conversion d’équipements dans des entreprises clés représentant plus de 40% du marché algérien de la climatisation. Le ciblage de ces acteurs a non seulement permis le remplacement de l’utilisation de HCFC-22 par HFC-32 et l’agent gonflant HCFC-141b par le cyclopentane, mais aussi la création d’un effet locomotive qui pousse les autres industries à se conformer aux nouvelles donnes d’un marché mondial en constante évolution.
- Deuxiemement : Le renforcement des capacités matérielles et humaines des douanes afin d’améliorer le contrôle des importations de substances réglementées.
- En troisième lieu : La facilitation des activités liées à l’Amendement de Kigali au Protocole de Montréal.
- Et en dernier : La réalisation d’études et d’enquêtes pour collecter des données sur le secteur des équipements de réfrigération, de climatisation et de pompes à chaleur (RAC) en Algérie.
La Phase II, adoptée en décembre 2024 par le FML, vise à atteindre l’élimination totale des HCFC d’ici fin 2029. Elle dispose d’un budget de 3,75 millions usd réparti en trois tranches, avec un plan opérationnel élaboré conjointement par le Ministère de l’Environnement et de la Qualité de la Vie, le Bureau National de l’Ozone et l’ONUDI. Ce plan prévoit de nombreuses activités, notamment la formation, le renforcement des compétences opérationnelles, et la dotation en outils de travail. La collaboration étroite entre les différentes parties prenantes, sera essentielle pour la réussite de cette phase.
Par ailleurs, parallèlement à cette phase II, l’Algérie pourra bénéficier d’autres projets de coopération technique dès la ratification de l’Amendement de Kigali au protocole de Montréal. Les avantages liés à cette ratification seront présentés lors de cet atelier.
Je tiens à remercier le Ministère de l’Environnement et de la Qualité de la Vie pour sa coopération remarquable avec l’ONUDI, ainsi que toutes les parties prenantes qui ont contribué au succès de la Phase I. Nous comptons sur leur soutien continu pour assurer la réussite de la Phase II et atteindre ainsi nos objectifs communs.
Sans plus tarder, je souhaite exprimer notre profonde gratitude au gouvernement algérien pour son engagement, qui a permis d’organiser cet évènement qui marque le lancement des activités de la phase II du Plan de Gestion d’Élimination des HCFC en Algérie.
Nous sommes convaincus qu’avec le soutien du gouvernement algérien, l’ONUDI, en partenariat avec les autres acteurs, mettra tout en œuvre pour atteindre les objectifs fixés dans le cadre de ce projet.
Je suis persuadée qu’ensemble, nous pourrons faire évoluer notre collaboration stratégique vers de nouveaux horizons et générer des bénéfices significatifs pour l’économie tout en préservant la couche protectrice de l’ozone.
Merci.
Discours de
